Day 52-62 /
Pondichéry et Auroville
A notre arrivée à
Pondichéry, nous avons commencé pour nous frotter à la pensée de
deux gourous New-Age : Sri Aurobindo et The Mother. Nous avons
échoué dans une de leurs Ashrams
(pensions) très bon marché et très bien placées (balcon
privatif face à la mer pour quelques euros). L'accueil était froid
(pas un sourire, pas un regard) et de petites phrases motivantes du
style "Soyez sympa avec les fumeurs, ils seront bientôt morts"
étaient accrochées aux murs ou posées sur les tables. C'était une
bonne introduction pour notre arrivée quelques jours plus tard à
Auroville, la ville utopique que The Mother a initiée dans les
années 50.
Al llegar a Pondichery, empezamos por conocer un
poco a los dos « gurus »
iman New Age : Sri
Aurobindo y The Mother. Sin saberlo aterrizamos en uno de sus archram
(hostal) barato y muy bien situado (balcón privado con vista hacia
el mar por tan solo 20.000 COP el cuarto !). Los de la recepción
no fueron nada acogedores (ninguna sonrisa ninguna mirada) y algunas
frases tipo « Sean queridos con los fumadores, ellos morirán
pronto) decoraban los muros y mesas. Fue una buena introducción para
nuestra llegada (algunos días después) a Auroville, la ciudad
utópica que The Mother empezó en los años 50.
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Un des slogans idéalistes sortis de l'esprit fertile de The Mother - |
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Le plan urbain d'Auroville entouré d'une Ceinture Verte - |
Tout a
commencé autour d'un arbre bania. Cette espèce a la particularité
d'avoir des racines qui sortent des branches et qui s'enfoncent dans
le sol. Sri Aurobindo, The Mother et leurs disciples ont trouvé cet
arbre et ont décidé de construire autour la ville de leur société
idéale, basée sur le partage, le bénévolat, l'absence de monnaie
d'échange et une spiritualité débridée. Ils ont commencé aussi
sec d'après un plan urbain sorti du chapeau de The Mother (peintre à
la base): une sorte de fleurs avec 12 pétales au centre de laquelle
se trouverait l'arbre bania et le "Matrimandir". Le
Matrimandir est une énorme boule dorée (peut-être 20m de haut ?)
contenant une grande salle blanche au centre de laquelle se trouve
une grosse boule de cristal éclairée d'un faisceau de lumière
zénithale. Imaginez un peu le kitch absolu du truc ! Ceci dit, il y
a au moins un énorme aspect positif à toute cette histoire fumeuse
: l'arbre bania se trouvait à l'origine sur un plateau semi-aride
(genre savane) que les Aurovilliens ont petit à petit transformé en
véritable forêt tropicale. C'est un cas exemplaire et motivant de
reconquête d'un territoire désertique par la végétation.
Todo empezó con un
árbol bania. Esta especie tiene la particularidad de tener raíces
que salen de las ramas y caen en el piso como troncos. Sri Aurobindo,
The Mother y sus discípulos encontraron este árbol y decidieron
construir la ciudad de su sociedad ideal, basada en la generosidad,
el voluntariado, la ausencia de moneda de cambio y una espiritualidad
un poco exagerada. Comenzaron de cero con un plano urbano hecho por
The Mother (pintora de formacion): una especie de flor con 12
pétalos, en el centro se encuentra el árbol bania y el
“Matrimandir”. El Matrimandir es una enorme esfera dorada (de mas
o menos 20m de altura) al interior de la cual se encuentra una
grande sala blanca con una bola de cristal en el centro. Un rayo de
luz cenital ilumina la bola de cristal. Esto dicho, por lo menos hay
un aspecto positivo de esta historia de fumetas: inicialmente el
árbol bania se encontraba en una sabana semi-arida que la gente de
Auroville fueron transformando hasta convertirla en un verdadero
bosque tropical. En un caso ejemplar que motiva en la reconquista de
un territorio desértico por la vegetación.
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L'arbre bania où tout à commencé |
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La queue pour avoir peut-être une chance de rentrer dans le Matrimandir |
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Nous nous approchons du Matrimandir... - |
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Et voilà la grosse boule dorée tout droit sortie d'une bande dessinée des années 80 - |
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La terre aride sur laquelle les Aurovilliens ont fait pousser une forêt - |
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Environ 50 nationalités
sont représentées à Auroville et la plupart des pays du monde ont
leur bâtiment public. Voici le plus bizarre, celui du Canada –
Alrededor de 50 nacionalidades están representadas en Auroville.
Este es una de las construcciones mas raras, la de Canada
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En comparaison à la photo précédente, voici le pavillon du Tibet - |
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Nous avons assisté à
une conférence participative où on nous a fait déambuler en
imitant des bruits d'animaux - Visitamos una conferencia
participativa donde nos hicieron deambular con los ojos cerrados
imitando ruidos de animales
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Pour nos amis
architectes, Auroville est aussi une ville où les bâtiments
semblent êtres des agrandissements de maquettes d'études. Entre la
réglementation indienne laxiste, l'état d'esprit des habitants et
le climat ne nécessitant pas d'isolation, l'architecte a carte
blanche pour faire sortir de terre des cas d'école de la pensée et
de l'esthétique moderne.
Para los arquitectos,
Auroville también es una ciudad donde los edificios parecen ser
maquetas de estudiantes a una escala real. Entre la reglamentación
laxista de India, el estado de espiritu de los habitantes y el clima
que no necesita ningún aislamiento, el arquitecto es libre para
sacar de tierra su proyecto escolar en el que utiliza el pensamiento
y la estética moderna.
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Ce bâtiment abrite un cinéma gratuit - |
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Une statue de Sri Aurobindo - |
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Un portrait (parmis des centaines d'autres) de The Mother - |
Avant de nous perdre à
Auroville, nous avons quand même passé quelques jours à profiter
de Pondichéry. L'ancien comptoir français dont le nom fait déjà
voyager est un véritable havre de paix : architecture coloniale
colorée et souvent restaurée, rues très calmes où il est interdit
de klaxonner (en Inde c'est unique), cafés tenus par des français
et petites boutiques d'artisanat de premier choix... De quoi rester
coincé jusqu'à la fin du voyage !
Antes de perdernos en
Auroville, pasamos algunos días para descubrir Pondichery. La
antigua pequeña colonia francesa (tan solo el nombre ya hace viajar)
es un verdadero sitio de tranquilidad: la arquitectura colonial llena
de color y la mayoría de veces muy bien restaurada, las calles
tranquilas donde es prohibido pitar (en India esto es único), cafés
administrados por franceses y almacenes de artesanías de primera
calidad,... Suficiente para quedarse hasta el fin del viaje.
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L'amitié à l'indienne - |
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Un éléphant se cache dans cette photo - |
Et pour ceux qui sont
encore là, on a eu l'occasion de visiter le chantier d'un bâtiment
à l'architecture typiquement Aurovillienne. Voici quelques photos.
Y para los que todavía
siguen leyendo, tuvimos la oportunidad de visitar la obra de un
edificio tipico de la arquitectura de Auroville. Aquí están algunas
fotos.