mercredi 18 décembre 2013

Day 52-62 / 
Pondichéry et Auroville




A notre arrivée à Pondichéry, nous avons commencé pour nous frotter à la pensée de deux gourous New-Age : Sri Aurobindo et The Mother. Nous avons échoué dans une de leurs Ashrams (pensions) très bon marché et très bien placées (balcon privatif face à la mer pour quelques euros). L'accueil était froid (pas un sourire, pas un regard) et de petites phrases motivantes du style "Soyez sympa avec les fumeurs, ils seront bientôt morts" étaient accrochées aux murs ou posées sur les tables. C'était une bonne introduction pour notre arrivée quelques jours plus tard à Auroville, la ville utopique que The Mother a initiée dans les années 50.

Al llegar a Pondichery, empezamos por conocer un poco a los dos « gurus » iman New Age : Sri Aurobindo y The Mother. Sin saberlo aterrizamos en uno de sus archram (hostal) barato y muy bien situado (balcón privado con vista hacia el mar por tan solo 20.000 COP el cuarto !). Los de la recepción no fueron nada acogedores (ninguna sonrisa ninguna mirada) y algunas frases tipo « Sean queridos con los fumadores, ellos morirán pronto) decoraban los muros y mesas. Fue una buena introducción para nuestra llegada (algunos días después) a Auroville, la ciudad utópica que The Mother empezó en los años 50.


Un des slogans idéalistes sortis de l'esprit fertile de The Mother -


Le plan urbain d'Auroville entouré d'une Ceinture Verte -

Tout a commencé autour d'un arbre bania. Cette espèce a la particularité d'avoir des racines qui sortent des branches et qui s'enfoncent dans le sol. Sri Aurobindo, The Mother et leurs disciples ont trouvé cet arbre et ont décidé de construire autour la ville de leur société idéale, basée sur le partage, le bénévolat, l'absence de monnaie d'échange et une spiritualité débridée. Ils ont commencé aussi sec d'après un plan urbain sorti du chapeau de The Mother (peintre à la base): une sorte de fleurs avec 12 pétales au centre de laquelle se trouverait l'arbre bania et le "Matrimandir". Le Matrimandir est une énorme boule dorée (peut-être 20m de haut ?) contenant une grande salle blanche au centre de laquelle se trouve une grosse boule de cristal éclairée d'un faisceau de lumière zénithale. Imaginez un peu le kitch absolu du truc ! Ceci dit, il y a au moins un énorme aspect positif à toute cette histoire fumeuse : l'arbre bania se trouvait à l'origine sur un plateau semi-aride (genre savane) que les Aurovilliens ont petit à petit transformé en véritable forêt tropicale. C'est un cas exemplaire et motivant de reconquête d'un territoire désertique par la végétation.

Todo empezó con un árbol bania. Esta especie tiene la particularidad de tener raíces que salen de las ramas y caen en el piso como troncos. Sri Aurobindo, The Mother y sus discípulos encontraron este árbol y decidieron construir la ciudad de su sociedad ideal, basada en la generosidad, el voluntariado, la ausencia de moneda de cambio y una espiritualidad un poco exagerada. Comenzaron de cero con un plano urbano hecho por The Mother (pintora de formacion): una especie de flor con 12 pétalos, en el centro se encuentra el árbol bania y el “Matrimandir”. El Matrimandir es una enorme esfera dorada (de mas o menos 20m de altura) al interior de la cual se encuentra una grande sala blanca con una bola de cristal en el centro. Un rayo de luz cenital ilumina la bola de cristal. Esto dicho, por lo menos hay un aspecto positivo de esta historia de fumetas: inicialmente el árbol bania se encontraba en una sabana semi-arida que la gente de Auroville fueron transformando hasta convertirla en un verdadero bosque tropical. En un caso ejemplar que motiva en la reconquista de un territorio desértico por la vegetación.

L'arbre bania où tout à commencé


La queue pour avoir peut-être une chance de rentrer dans le Matrimandir

Nous nous approchons du Matrimandir... -

Et voilà la grosse boule dorée tout droit sortie d'une bande dessinée des années 80 -

La terre aride sur laquelle les Aurovilliens ont fait pousser une forêt -

Environ 50 nationalités sont représentées à Auroville et la plupart des pays du monde ont leur bâtiment public. Voici le plus bizarre, celui du Canada – Alrededor de 50 nacionalidades están representadas en Auroville. Este es una de las construcciones mas raras, la de Canada

En comparaison à la photo précédente, voici le pavillon du Tibet -
Nous avons assisté à une conférence participative où on nous a fait déambuler en imitant des bruits d'animaux - Visitamos una conferencia participativa donde nos hicieron deambular con los ojos cerrados imitando ruidos de animales

Pour nos amis architectes, Auroville est aussi une ville où les bâtiments semblent êtres des agrandissements de maquettes d'études. Entre la réglementation indienne laxiste, l'état d'esprit des habitants et le climat ne nécessitant pas d'isolation, l'architecte a carte blanche pour faire sortir de terre des cas d'école de la pensée et de l'esthétique moderne.

Para los arquitectos, Auroville también es una ciudad donde los edificios parecen ser maquetas de estudiantes a una escala real. Entre la reglamentación laxista de India, el estado de espiritu de los habitantes y el clima que no necesita ningún aislamiento, el arquitecto es libre para sacar de tierra su proyecto escolar en el que utiliza el pensamiento y la estética moderna.

Ce bâtiment abrite un cinéma gratuit -








Une statue de Sri Aurobindo -

Un portrait (parmis des centaines d'autres) de The Mother -





Avant de nous perdre à Auroville, nous avons quand même passé quelques jours à profiter de Pondichéry. L'ancien comptoir français dont le nom fait déjà voyager est un véritable havre de paix : architecture coloniale colorée et souvent restaurée, rues très calmes où il est interdit de klaxonner (en Inde c'est unique), cafés tenus par des français et petites boutiques d'artisanat de premier choix... De quoi rester coincé jusqu'à la fin du voyage !

Antes de perdernos en Auroville, pasamos algunos días para descubrir Pondichery. La antigua pequeña colonia francesa (tan solo el nombre ya hace viajar) es un verdadero sitio de tranquilidad: la arquitectura colonial llena de color y la mayoría de veces muy bien restaurada, las calles tranquilas donde es prohibido pitar (en India esto es único), cafés administrados por franceses y almacenes de artesanías de primera calidad,... Suficiente para quedarse hasta el fin del viaje.






L'amitié à l'indienne -






Un éléphant se cache dans cette photo -










Et pour ceux qui sont encore là, on a eu l'occasion de visiter le chantier d'un bâtiment à l'architecture typiquement Aurovillienne. Voici quelques photos.

Y para los que todavía siguen leyendo, tuvimos la oportunidad de visitar la obra de un edificio tipico de la arquitectura de Auroville. Aquí están algunas fotos.








1 commentaire:

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